Électromobilité et matières premières
Sans un développement massif de l’électromobilité, l’abandon des énergies fossiles et un développement des transports plus respectueux du climat sont difficilement réalisables. Stockant l’énergie nécessaire au fonctionnement des véhicules électriques, la batterie est un élément clé.
Or, la fabrication de ces batteries nécessite elle-même beaucoup d’énergie et cause des dommages écologiques et sociaux qu’il ne faut pas occulter. Les principes directeurs de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour l’économie et les droits de l’homme, ainsi que les principes directeurs de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour les entreprises multinationales, affirment que l’obligation de diligence raisonnable des entreprises opérant à l’échelle mondiale s’étend sur l’ensemble de la chaîne de valeur. Cela vaut également pour les entreprises qui fabriquent des batteries et des véhicules. Les plus grands risques sociaux et écologiques se situent au début de la chaîne d’approvisionnement, lors de l’extraction des matières premières. Avec la demande croissante en matières premières nécessaires pour les batteries de l’électromobilité, ces risques augmentent fortement.