Aide humanitaire en Ouganda

Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), plusieurs milliers de personnes fuient chaque mois le Soudan du Sud et la République démocratique du Congo (RDC) en raison des conflits persistants sur place, pour rejoindre l’Ouganda. La grande majorité des réfugié·e·s du Soudan du Sud sont des femmes et des enfants (63 %). Ils n’ont pas accès à un approvisionnement de base et manquent de denrées alimentaires et d’eau potable. À Bidibidi, le plus grand camp de réfugié·e·s d’Ouganda, quelque 240 000 personnes dépendent de l’aide d’urgence. L’EPER fournit une aide humanitaire aux réfugié·e·s ainsi qu’à la population locale, en collaboration avec ses organisations partenaires locales Agency for Cooperation and Research in Development (ACORD) et Community Empowerment for Rural Development (CEFORD). 

Aidons-les !

Moins de conflits grâce à de meilleures conditions de vie 

Depuis juillet 2020, l’EPER travaille également avec l’organisation Community Empowerment for Rural Development (CEFORD). Leur objectif est d’accroître les revenus des personnes réfugiées et de la population locale en encourageant des activités agricoles communes, mais aussi de faciliter par ce biais une cohabitation pacifique. L’amélioration de l’accès aux denrées alimentaires et la création de sources de revenus augmentent le niveau d’autosuffisance des personnes. Les activités du projet comprennent la construction et la maintenance d’infrastructures d’eau, le développement des capacités des comités d’utilisatrices et d’utilisateurs d’eau ainsi que des campagnes de sensibilisation à l’hygiène et à l’assainissement. 

Outre les offres supplémentaires en matière d’hygiène, depuis septembre 2022, de nouvelles installations sanitaires et de nouveaux points d’eau sont installés. Ces mesures bénéficient directement à 31 500 personnes, dont 21 000 réfugié·e·s du Soudan du Sud et environ 10 500 habitant·e·s des localités des environs du camp de Bidibidi. Le projet soutient ainsi deux groupes : les réfugié·e·s et la population locale, qui vit également dans des conditions précaires.  

La cohabitation pacifique entre les deux groupes est également encouragée. En tout, le projet touche 900 ménages ougandais et quelque 5500 personnes du camp. L’accent est mis sur l’accès à la nourriture et la création de revenus. 

Le but du projet est d’apporter une amélioration durable des conditions de vie des réfugié·e·s du Soudan du Sud et de la population locale ougandaise dans le camp de Bidibidi et de permettre un vivre-ensemble pacifique entre les deux groupes.