Depuis le début de la guerre en 2011, la situation humanitaire en Syrie n’a cessé de se détériorer. Les Nations Unies estiment que 15,3 millions de Syrien·ne·s (près de 70 % de la population) ont besoin d’une assistance humanitaire. L’économie syrienne est en ruine, l’approvisionnement en électricité est insuffisant et les infrastructures sont en piteux état.
En Syrie, l’EPER n’a pas uniquement mis en place des mesures d’urgence immédiatement après le séisme. Elle s’engage aussi pour la reprise économique et la stabilisation de ce pays ravagé par la guerre. Pour ce faire, elle met l’accent sur la réhabilitation des infrastructures et sur la résilience économique. L’EPER réhabilite des boulangeries publiques et des installations hydrauliques dans plusieurs gouvernorats touchés par le tremblement de terre. Elle améliore ainsi l’accès de la population au pain et à des services de base liés à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène (WASH) et prévient la propagation d’épidémies liées à l’eau.
Mesures d’aide d’urgence
Quelques heures à peine après l’éclatement du séisme, l’EPER et ses organisations ecclésiales partenaires en Syrie lançaient des premières mesures d’aide d’urgence en transformant des églises et des écoles en hébergements pour les personnes sans abri. L’EPER et son organisation partenaire Finn Church Aid ont également distribué de l’argent en espèces à plus de 1000 familles.