Gestion de l’eau pour stabiliser les récoltes en milieu aride
Dans le sud du Honduras, de nombreuses familles paysannes tirent leur principal revenu de la culture de maïs, de haricots et de millet. Les quelques terres qu’elles possèdent se trouvent dans la zone aride du Honduras. Cette région aux conditions climatiques extrêmes est confrontée à des sécheresses récurrentes ou à des précipitations excessives. À cause de ces événements climatiques extrêmes et de la détérioration de la qualité des sols due à l’utilisation de méthodes de culture non durables, les familles paysannes ont de plus en plus de mal à produire des aliments pour assurer leur subsistance. La corruption et le crime organisé viennent aggraver la situation. L’EPER aide les familles paysannes à améliorer leur accès à l’eau, à développer des méthodes de culture durables et à mener des activités de plaidoyer aux niveaux local, régional et national.
Personnes concernées
Au total, 1196 familles paysannes participent au projet. Des représentant·e·s et des membres d’organisations communautaires telles que des associations de gestion de l’eau, des comités de protection de l’environnement et des groupes de femmes sont également impliqués.
Objectifs
Le projet vise à améliorer l’accès à l’eau des familles et des communautés participantes et à augmenter la production agricole grâce à l’introduction de méthodes de culture durables. Les paysan·ne·s peuvent vendre les excédents de production et ainsi accroître leurs revenus. En outre, les familles et les communautés revendiquent leurs droits et luttent activement pour défendre leur territoire, ce qui leur permet d’améliorer leurs conditions de vie et leur résilience. Enfin, elles s’engagent pour l’égalité des genres.
Activités
Le projet facilite l’accès à une eau de qualité pour la consommation et pour un usage domestique. Par ailleurs, il promeut la production et la distribution de semences indigènes ainsi que la connaissance de pratiques agroécologiques permettant d’accroître la production alimentaire. Les paysan·ne·s bénéficient d’un meilleur accès aux marchés locaux pour commercialiser leurs produits et la population est encouragée à défendre activement l’environnement et ses droits.