Pendant cette phase, les réfugié·e·s et leurs hôtes ont bénéficié de mesures d’aide d’urgence pour l’approvisionnement en eau et l’agriculture. Petit à petit, l’EPER a installé son propre bureau de coordination en Irak. Outre la promotion de projets agricoles, le bureau de coordination de l’EPER a aussi largement contribué à l’amélioration du système d’éducation publique défaillant. Dans les zones rurales, des écoles délabrées ont été rénovées, du matériel scolaire mis à disposition, et des cours de soutien ont été dispensés aux enfants.
Même si la population précarisée ne profite toujours pas vraiment des revenus pétroliers du pays, la situation actuelle en Irak n’a plus rien à voir avec la situation dramatique qui prévalait lors de l’occupation du pays par l’EI. L’EPER a donc décidé de fermer son bureau de coordination à Kirkouk et de mettre fin à son engagement humanitaire et à ses propres projets dans le pays. L’EPER pourra ainsi concentrer davantage ses ressources humaines et financières dans les pays dans lesquels les moyens dégagés auront une plus grande incidence. Au Proche-Orient et au Moyen-Orient, l’EPER continuera à s’engager en Syrie, au Liban et en Israël/Palestine.
Nous tenons à remercier nos collaboratrices et nos collaborateurs en Irak pour leur engagement sans faille en faveur de la population irakienne au cours de ces dernières années.