Un dénouement heureux juste avant Noël
Un papa « normal »
Il y a 40 jours Guillermo Fernandez était un parfait inconnu. Il n’est membre d’aucun mouvement et n’était pas engagé sur le climat. Il s’agit d’un père de famille fribourgeois avec trois enfants, une maison et un bon job… Un papa « normal ». Jusqu’à ce que qu’il lise de manière détaillée les rapports du GIEC et se rende compte à quel point le futur pourrait devenir horrible pour ses enfants. C’est cette prise de conscience et sa foi chrétienne qui l’ont poussé à s’engager dans une action radicale, comme la grève de la faim.
Faire une grève de la faim n’est pas anodin. Certains y voient une forme de chantage à l’encontre des autorités. J’y vois plus l’acte d’un père déterminé qui veut protéger ses enfants (et tous nos enfants) et qui traduit le sentiment d’impuissance d’une partie de la population face à la sphère politique qui n’agit pas.
Qui sauvera le climat ?
D’où viendra notre salut en matière de protection du climat ? J’ai observé que ce sont principalement des femmes parlementaires qui sont venues soutenir Guillermo sur la Place fédérale et qui ont entamé des discussions sous la Coupole pour convoquer cette formation. Sur les réseaux sociaux et dans les commentaires du Blick et du Matin, je lis en majorité des commentaires négatifs écrits par des hommes à tendance climatosceptique qui condamnent son action. Ce qui me conduit à cette question : est-ce que les femmes sont plus sensibles à la cause climatique et à la sauvegarde de notre planète que les hommes ? Est-ce que les gouvernements et les entreprises seraient plus sensibles à la cause climatique si elles avaient plus de femmes à leur tête ? En tant que père de quatre filles, ma réponse est : certainement !