Conférence climatique de Glasgow
Le Bangladesh ainsi que les pays parmi les plus vulnérables aux changements climatiques font entendre leur voix dans les négociations de la COP26 à Glasgow. Ces pays, dont 48 sont membres du Forum sur la vulnérabilité climatique, ont défini trois demandes clés qui sont essentielles pour eux :
1. La réduction des émissions
La somme totale des politiques climatiques mises en place ne permettra pas de limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C, limite qui avait pourtant été convenue par les gouvernements à Paris en 2015. À l’heure actuelle, on se dirige plutôt vers +2,7 °C d’augmentation des températures, ce qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour des millions de personnes vivant dans des pays vulnérables. Il est donc urgent d’accélérer la réalisation des objectifs « zéro émission ». Cela concerne tous les pays, à commencer par les pays développés comme la Suisse.
2. Le financement
Il y a dix ans, les pays riches ont promis de consacrer USD 100 milliards par an au financement de la lutte contre les changements climatiques d’ici 2020. Cet objectif n’a pas encore été atteint et les pays riches doivent absolument respecter leurs engagements. Cet argent est destiné à aider les pays à faible revenu à s’adapter aux changements climatiques et à les combattre.
3. Pertes et dommages
Les populations les plus vulnérables dans de nombreux pays comme au Bangladesh subissent déjà des pertes et des dommages permanents à cause du réchauffement climatique. Les pays riches devraient dédommager dès maintenant les populations les plus impactées pour les dommages et les pertes qu’elles ont à endurer.
Le 26 octobre, peu avant le début de la COP26, plus de 300 ONG, réunies sous l’égide du Climate Action Networks, dont Pain pour le prochain et plusieurs de ses organisations partenaires, ont lancé un appel afin que les pays riches prennent des mesures plus fortes pour contrer la crise climatique et pour soutenir davantage les pays vulnérables.
Espérons que cet appel sera entendu...